La canicule a touché la Franche-Comté pendant plusieurs jours, entraînant des restrictions d’eau dans toute la région. L’arrêté préfectoral interdit aux particuliers d’arroser leur jardin et leur potager, de remplir leur piscine, et de laver leur véhicule. Cependant, l’interdiction de laver sa voiture à domicile est valable toute l’année.
Pendant un épisode de canicule, la qualité de l’air se dégrade et un phénomène de pollution à l’ozone apparaît. La pollution à l’ozone est particulièrement nocive pour les êtres humains, occasionnant une gêne respiratoire ou encore des irritations oculaires.
Mais si la pollution nuit à la santé, elle est également néfaste pour les voitures. En effet, les particules responsables de la pollution à l’ozone, les oxydes d’azote (NO2), s’agglutinent davantage sur la carrosserie et les jantes lors des épisodes caniculaires.
Gaspillage de l’eau
Lorsque vous lavez votre véhicule à votre domicile, vous utilisez jusqu’à 6 fois plus d’eau que dans un tunnel de lavage. Un seul lavage peut vous faire gaspiller 600 litres d’eau. Après le nettoyage, l’eau polluée, chargée de résidus toxiques d’huiles, d’hydrocarbures et d’oxydes d’azote, se déverse dans les sols et les égouts. Un désastre pour les nappes phréatiques.
Pour lutter contre cette pollution, l’article L 1331-10 du code de la Santé prévoit une amende de 450 € pour toutes les personnes qui déversent des “eaux usées autres que domestiques dans le réseau public de collecte“.
Jusqu’à 75 000 € d’amende
La législation va plus loin. L’article L216-6 du code de l’Environnement prévoit une amende de 75 000 € et une peine de prison de 2 ans lorsque le rejet de l’eau usée est à l’origine d’une pollution ayant “des effets nuisibles sur la santé ou des dommages à la flore ou à la faune“.
Contrairement aux idées reçues, les tunnels de lavage garantissent un nettoyage écologique puisque l’eau usagée est recyclée. C’est le cas des centres de lavage nouvelle génération SPA auto qui recyclent 95% de l’eau et utilisent des produits bio-dégradables. Ce processus s’effectue grâce à un bac de décantation puis d’un séparateur à hydrocarbures. L’eau filtrée est alors réutilisée, ce qui préserve les nappes phréatiques.
