Dessert simple et gourmand, la Charlotte aux fraises s’est inscrite, au fil du temps, dans la gastronomie française. Revisité par les plus grands chefs pâtissiers à travers le monde, ce dessert trouve son origine chez nos voisins anglo-saxons. Souvent réinventé, jamais égalée, cette recette classique, inimitable est toujours aussi délicieuse…
Difficulté : très facile
Temps de préparation : 15 minutes
Ingrédients pour 6 personnes :
500 g de fraises gariguettes
30 boudoirs
5 pots de gervitas (fromage blanc + crème fouettée)
Sucre
En option : alcool de fruits ou Grand Marnier
Préparation de la recette
Munissez-vous de film alimentaire et d’un moule à charlotte ou soufflé.
Équeutez les fraises puis coupez-les en gros morceaux.
Placez le film plastique dans le moule. Laissez-le déborder largement.
Faites fondre le sucre dans de l’eau ou de l’alcool.
Mouillez rapidement les deux faces des biscuits avec un pinceau trempé dans la dilution.
Placez les biscuits dans le fond et sur les bords du moule.
Incorporez un tout petit peu de sucre dans le Gervita.
Alternez couches de Gervita, de fraises et de biscuits.
Mettez au frigidaire et servez frais.
Petit plus : Vous pouvez décorer la Charlotte aux fraises avec des morceaux de fraises ou des fruits rouges (framboise, groseille…), la cercler avec un joli ruban et la déguster avec une boule de sorbet, ou de la crème anglaise !
Charlotte à l’anglaise, à la française ou à la russe ?
La “Charlotte” est d’origine anglaise. Elle a été nommée ainsi au tout début du XIXe siècle, en hommage à l’épouse du roi George III, la reine Charlotte. Au départ, elle ressemblait à une sorte de pudding, que l’on cuisait longtemps au four dans un moule haut aux bords évasés. Le pudding était tapissé de pain de mie beurré ou de brioche et rempli de compote de pommes ou de prunes.
Antonin Carême, un des plus grands pâtissiers français, officia dans les cuisines du futur George IV, où il découvrit la fameuse “Charlotte”. Plus tard, Carême œuvra pour Talleyrand, pour qui il créa le “boudoir” sur la base d’un biscuit à la cuillère.
Il modifia la recette de la Charlotte anglaise, à partir de la nouvelle forme des biscuits cuillère et créa l’entremets que nous connaissons : sans cuisson, dans le moule tapissé de biscuits cuillère et rempli d’une crème bavaroise. Il la nomme alors “Charlotte à la parisienne”, puis lorsqu’il travailla dans les cuisines du tsar Alexandre, il rebaptisa sa création “Charlotte à la russe”.
Elle ramène sa fraise !
Dès l’Antiquité, les Romains utilisaient la fraise pour leurs produits de beauté. Durant la Renaissance, c’était un fruit très apprécié, accompagné de crème ou de vin ! Les variétés à gros fruits que nous connaissons actuellement ne proviennent pas de l’amélioration de la fraise des bois mais de croisements sud et nord américains. Riche en eau, en vitamine C et en fibres, la fraise est très peu calorique (52 kcalories /150g).
Il est préférable de les déguster aussitôt achetées, mais il est possible de les conserver 2 à 3 jours maximum dans le bac à légumes du réfrigérateur.
